Ce qui rend les forêts d’Utajiri si attirantes pour les âmes en manque d’aventure, c’est principalement le fait que l’on n’a jamais réellement l’impression qu’il y fasse nuit. En effet la plupart des plantes poussant dans les zones forestières sont bioluminescentes. De couleurs et de formes diverses et variées, les plantes des zones forestières ont en journée une apparence similaire à celle que l’on pouvait autrefois trouver sur Terre, malgré que l’on trouve généralement des espèces bien plus colorées et aux formes parfois insoupçonnées. C’est à la nuit tombée que la flore d’Utajiri montre tout son panache. La majorité des plantes rejette des lueurs aux couleurs magnifiques. Réagissant au toucher et plus particulièrement à la chaleur, quelques variétés comme les mousses couvrant sol et arbres ou autres graminées de clairières revêtent une lueur plus franche et plus forte durant quelques seconde à quelques minutes. Se mêlant à se mélange aussi coloré que relaxant, de multiples lueurs s’éveillent à la nuit tombée, animaux minuscules s’apparentant à des lucioles, ou petit êtres brillants de la même façon semblent profiter d eta faible pesanteur d’Utajiri pour flotter paisiblement dans entre les arbres. Contrairement à de nombreuses espèces animales habitant les lieux, ces lueurs ne sont pas dangereuses pour l’homme et ne causes aucun mal, se contentant de s’éteindre ou de fuir lorsqu’elles sont dérangées. Les arbres des forêts sont des géants. plus l’on s’enfoncera dans les bois et plus les arbres deviendront grands et leurs troncs larges, assez larges pour soutenir des habitations: c’est ici que vivent les Kona Mudroho, leurs villages s’étalant comme une seule ville sur une grande partie des forêts dès lors que les arbres sont assez solides pour ne pas risquer de se briser sous le poids d’habitations. A l’image de la végétation, les créatures peuplant la forêt peuvent devenir de véritables géants. Au delà des peuples natifs, ce sont ces créatures qui sont responsables de bien des disparitions de téméraires ayant voulu faire une nuit à la belle étoile.
Les plaines tempérées possèdent une flore similaire au forêts à l’exception des arbres géants. S’étalant sur de grands espaces, les plaines ressemblent à la nuit tombée à de grandes étendues éclairant d’une lueur faible, pas vraiment assez forte pour permettre à qui que ce soit de voir correctement. Ce sont dans les plaines que l’on trouve les plantations des Prescients, mais aussi des populations natives comme les Kholodnyy qui n’ont que ces plaines comme ressources. La nourriture, à l’instar de toute végétation, donne des champs lumineux. Zone assez peu peuplée les plaines sont le domaine de nombreuses créatures généralement herbivores et paisible tant que l’on ne les menace pas.
Bien moins accueillantes, les zones désertiques d’Utajiri n’en sont pas moins uniques. Coincé entre les crêtes et les plateaux glaciers, le désert de glace s’étend à perte de vue au Nord. Territoire des Kholodnyy, la végétation y est presque inexistante. Quelques rares végétaux de glace ayant la particularité de pousser sous la neige ou à même les plaque de gel donne au paysage une apparence surprenante de nuit comme de jour. De ces champignons minuscules émane constamment une lueur bleuté qui donne aux glaciers un teinte bleu très claire de jour comme de nuit. Toxiques pour l’homme ils sont la source d’alimentation des créatures ayant élu domicile sur cette zone aride et polaire. Mais que le manque de vie apparent ne trompe personne, les animaux des plateaux gelés sont la plupart du temps dangereux, qu’ils soient herbivore ou carnivores. A l’image des natifs qui y vivent, le désert de glace est un endroit méconnu des Prescients, où il est dangereux de s’aventurer à cause des températures extrêmes qui régissent cette région.
Séparés par quelques dizaines de kilomètres, les plateau gelés et la mer de sable sont relativement similaires. Couverte d’étendue de sable rouge, la mer de sable ne possède un climat chaud que lorsque l’on approche des côtes habilement gardées par les Mandrivnyk. De rares oasis de verdure sont trouvable ça et là dans le désert, petits atolls de lumières une fois baignées par la lueur des Lunes d’Utajiri. La plus impressionnante particularité de la mer de sable est aussi son plus grand danger. Des tempêtes de poussières reconnaissables à leur couleur de souffre, véritable fléau et danger constant pour les voyageurs qui sillonnent les dunes. En effet, ces tempêtes sont violentes de par leur puissance mais aussi leur toxicité. Si le vent cinglant qui les alimente n’est pas réellement empoisonné, le sable soulevé fait l’effet de petits morceaux de verre sur la peau, et les lésions qu’il entraîne sont des plus complexes à soigner. Elles ressemblent à d’imposantes brûlures et les infections qu’elles créent on souvent raison de ceux qui s’exposent à ces tempêtes. A défaut d’être pour le moment capables de soigner les personnes qui auraient survécu à la tempête elle même, les lois de Pandore interdisent au habitants de se rendre jusqu’aux déserts s’ils ne sont pas encadrés par des équipes expérimentées.
Les océans sont protégés par les Mandrivnyk. La plupart des créatures marines sont inconnus des Prescients. Les océans d’Utajiri sont les seules zones d’eau où l’on ne peut observer le phénomène de bioluminescence présent même dans les petits lacs et mares de la planète. Il est supposé que la profondeur et la très haute teneur en sel de ces eaux est responsable de cette absence de lumière.